L’accord signé le 10 janvier dernier entre le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée( SLECG) prévoit l’assainissement du fichier des fonctionnaires de l’éducation. L’objectif, c’est d’épurer le fichier afin d’éliminer les fictifs. Mais le secrétaire général du SLECG dénonce dores et déjà un système mafieux et bien organisé. Il craint que des « vrais enseignants » ou enseignants en situations de classe ne soient radiés comme c’est fut le cas en 2009.
“Ce qu’il faut souligner ce que le fichier est détenu par le gouvernement et il est entretenu par les cadres qui entretiennent des fictifs. Lorsqu’en 2009 l’inter-centrale syndicale est allée faire le recensement nous avons détecté des fictifs. Et qu’est ce que les services informatiques ont fait? Au lieu de radier ces fictifs, ils ont plutôt radié des enseignants en activité à l’intérieur du pays. Au lieu de résoudre les problèmes ils ont crée d’autres. Donc nous mettons en garde, si cela se fait maintenant , nous prendrons nos dispositions”, avertit Aboubacar Soumah.
Une rencontre entre gouvernement et syndicat a été reportée ce mardi 29 janvier à la dernière minute à cause de l’absence de l’un des ministres signataires de l’accord du 10 janvier. Cette rencontre avait pour but de mettre en place la commission composée de 20 personnes en charge de l’assainissement du fichier du personnel de l’éducation.
Ousmande Condé et Abdoulaye Kourouma