Depuis le dimanche dernier, les guinéens achètent à 10 000 GNF un litre du carburant à la pompe. Soit une hausse de 2000 GNF. Cette augmentation du prix du carburant a provoqué une avalanche de réactions. Réunies ce lundi à Conakry, les centrales syndicales ont dénoncé une décision unilatérale du gouvernement. Elles ont même menacé de déclencher une grève générale et illimitée si le gouvernement ne revient pas sur cette décision. Mais le secrétaire général du SLECG dit ne pas être concerné par cette évolution.
« Je ne suis pas concerné par ça. C’est avec les centrales que le gouvernement a eu à discuter. Moi je ne suis pas impliqué dans ça. Donc je n’ai aucun sentiment par rapport à ça. Les centrales n’ont qu’à s’occuper de ça. »
Donc ceux qui comptaient sur Aboubacar Soumah pour mener ce combat peuvent tourner sur d’autres syndicalistes, car, il dit avoir une autre préoccupation que celle de protester contre la hausse du prix carburant.
Alpha Baldé