C’est sa première prise de parole publique après la fin de ses ennuies judiciaires. Abdourahmane Sanoh a brisé le silence ce vendredi lors d’une conférence de presse. Selon l’activiste, il y’a encore de chemin à faire dans notre marche vers la démocratie et que nos magistrats ont un rôle prépondérant et une responsabilité indéfinie dans la consolidation de l’État et dans le respect de la dignité des guinéens. Abdourahmane Sanoh a aussi profité de l’occasion pour faire une demande aux autorités du pays.
” Au regard du climat sociopolitique de plus en plus précaire qui prévaut actuellement dans notre pays, il devient urgent que chacun œuvre davantage et avec sincérité, à la consolidation de la cohésion sociale nationale et de la paix, à commencer par les autorités militaires. Il y a un besoin évident de recadrage de la conduite de la Transition pour créer de véritables conditions d’un réel apaisement, d’une légitimité des actes, d’une fiabilité des acquis. C’est de cette façon que nous poserons ensemble les vraies basses d’une Transition réussie. C’est pourquoi, j’encourage les autorités de la Transition à examiner objectivement les fractures devenues nombreuses et à explorer les possibilités d’un recadrage strictement fondé de la nation à travers le citoyen guineen. Ce serait un acte de grandeur sublime que seuls les dirigeants d’exception peuvent poser.” a affirmé l’activiste