Coopération syndicale: ce qui a filtré de la rencontre entre l’USTG et la mission belge

Une mission du Conseil Wallonie-Bruxelles de la coopération internationale a été reçue, le 30 janvier, par l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) à son siège, à Conakry. Les échanges ont porté notamment sur les chantiers, les projets, les expertises syndicales et les difficultés auxquelles fait face le mouvement syndical guinéen.

Le secrétaire général de l’USTG, Abdoulaye Sow, souligne que la rencontre se situe dans le cadre d’une coopération d’échanges des expertises entre les syndicalistes guinéens et leurs confrères belges.

« C’est un échange entre des syndicalistes, la société civile et tous les acteurs sociaux pour que nous puissions ensemble voir ce qu’on peut faire pour renforcer les capacités des syndicalistes », ajoute-t-il. La mission veut « détecter les possibilités d’avancer dans tous les domaines avec la Guinée », recueillir les avis des autorités, des syndicalistes, des acteurs de la société civile afin « d’ouvrir la future coopération avec la Guinée dans les chantiers possibles » à réaliser.

Toutefois, Annick De Ruyver, la vice-présidente du Conseil Wallonie-Bruxelles de la coopération internationale, persuadée de la crise qui mine l’USTG, a laissé entendre qu’il faudrait mieux la résoudre avant de s’attendre à la réalisation d’un quelconque projet appuyé par son ONG.

Ensuite, « si les organisations syndicales nous font parvenir des projets intéressants et qu’ils ont des partenaires en Belgique qui veulent les appuyer, il aura quelque chose.

Mais actuellement, nous n’avons pas de réponse concrète à donner aux partenaires, ni à l’USTG encore moins aux autres. »

Abdoulaye Kourouma 

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