Assurer la sécurité et la traçabilité des diplômes délivrés par les universités Guinéennes, un objectif que se fixe le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Ce chapitre fait partie des nombreuses réformes enclenchées par le département, qui vient d’acquérir une plate-forme dédiée à la sécurisation et la traçabilité des diplômes. Les acteurs impliqués dans le processus sont en train d’être initiés à l’utilisation de ladite plate-forme à Conakry.
Avoir des diplômes sécurisés, c’est protéger l’honneur et la réputation du pays mais aussi barrer la route aux fraudeurs. Le département vient de se doter dune plate-forme de sécurisation des diplômes délivrés par les universités Guinéennes. Les responsables des universités publiques et privées sont réunis ce mercredi 23 août pour apprendre l’utilisation de ce nouvel outil.
A l’image des documents administratifs, les diplômes guinéens sont jugés peu crédibles. Pour changer cette mauvaise image, le département a fait appel à tous les acteurs impliqués dans l’enseignement supérieur. C’est dans ce cadre que des journées de réflexions ont été organisées à l’issue desquelles le numérique a été choisi comme approche.
Pour le directeur général adjoint chargé de la recherche à L’ISIC de Kountia, il était temps d’assainir ce secteur. De nos jours distinguer les vrais diplômes des faux est un exercice difficile.
Cette formation va se dérouler pendant deux jours. A terme, tous les acteurs devraient être en mesure d’utiliser convenablement la plate-forme.
Dara Bah