La décision de l’opposition de siéger au parlement après expiration du mandat des députés continue à susciter des débats. Le leader du Bloc Libéral qui a été mis aux arrêts en compagnie de certains de ses militants non loin du palais alors qu’ils étaient venus manifesté pour marquer leur opposition à cette décision est aujourd’hui sous contrôle judiciaire. Mais il continue de croire que c’est une mauvaise idée que les opposants ont prise pour les raisons suivantes :
-En cas de proposition d’un référendum, le pouvoir n’a besoin que d’une majorité simple dont il dispose déjà. Donc l’opposition ne pourra rien y faire.
– L’article 30 portant création de la cour constitutionnelle ne pouvait pas s’appliquer dans la mesure où ce qui a été évoqué par la CENI n’était dans la catégorie des circonstances particulièrement graves ( guerre civile, calamité naturelle…). La cour a manqué de courage d’invoquer l’article qui met en cause le président en cas de parjure. Il n’ y avait donc aucune raison de proroger le mandat des députés.
L’opposant qui estime par ailleurs qu’il n’a pas bénéficié d’un soutien des principaux partis de l’opposition affirme sur les antennes de la radio Espace qu’il va continuer à se battre au sein du FNDC mais qu’il ne cesserait de rappeler aux opposants qu’en siégeant ils seront complices d’un éventuel glissement du pouvoir actuel.
Dara Bah, Refletguinee.com
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