Sans aucun doute hormis l’accusé Aboubacar Diallo alias “Grenade” deux personnes ont polarisé toutes les attentions lors de l’ouverture du procès du jeune militant de l’UFDG.
Les débats ont été houleux entre la défense et le ministère public comme en témoigne les envolées oratoires entre les deux parties.
D’un côté, le procureur général près le tribunal de Dixinn qui est dans son rôle d’accuser et de l’autre Me Salifou Béavogui qui est dans la mission de défendre son client.
Ces deux hommes qui sont tout à fait dans des registres bien différents n’ont pas tardé de lancer des flèches. Les hostilités ont commencé quand le juge a qualifié les images de Grenade( habillé en ténu militaire) de graves.
Non monsieur le président vous ne devez pas qualifiez. Là vous qualifiez les faits a lancé Me Bea dans un ton un peu “autoritaire.
Mais n’élevez pas la voix devant le président a riposté le procureur. En toute circonstance vous le devez la déférence. C’est discourtois. A ajouté Siddi Souleymane N’diaye.
Autre passe d’armes entre les deux hommes de droit c’est lorsque le procureur Siddi Souleyane a affirmé que les faits reprochés à Grenade sont graves.
Non, rétorque Me Bea. C’est un dossier simple que vous même avez compliqué ajoute l’avocat de la défense.
Le président du tribunal a finalement renvoyé le procès au 12 février pour les plaidoiries et le réquisitoires.
Pellel Bantagni, Refletguinee.com