Le 28 septembre, une date phare de l’histoire sociopolitique de la Guinée. C’est ce que la Guinée a voté non au projet de communauté soumis par le colon et arraché de facto son indépendance. Le cadre de concertation de la jeunesse dénommé voix du peuple qui s’implique depuis six ans dans l’organisation de la fête de l’indépendance a commémoré la date à travers une conférence débat sur le rôle du citoyen dans la construction d’une démocratie participative au cours de la transition à l’université de Sonfonia.
La voix du peuple du peuple qui regroupe plusieurs organisations de jeunes veut faire renaître l’élan du patriotisme. D’où la célébration des dates qui ont marqué l’histoire de la Guinée. Désormais, l’autre défi, c’est de pousser la jeunesse à s’engager dans le processus de développement du pays.
Pendant plusieurs heures, les jeunes ont échangé avec des panelistes sur le rôle du citoyen dans la construction d’une démocratie participative au cours de la transition à l’université Général Lansana Conté de Sonfonia. Les participants apprécient l’initiative. « C’est une conférence à laquelle tous les citoyens devraient y participer. Ce qui a été dit ici, devrait être connu de tous les citoyens. Il est vraiment important de connaître la démocratie, l’importance, le rôle de la démocratie dans une transition. Moi-même j’ai compris que je suis responsable de la réussite de cette transition », explique
Pour Siaka Barry, un des panelistes, l’action s’inscrit dans le rôle de la société civile qui doit conscientiser la masse. Les échanges ont été fructueux dit-il. « La démocratie sans la conscientisation, n’est qu’une lueur. La démocratie sans l’information, sans la formation, n’est qu’une lueur. Donc, nous voulons maintenant des citoyens aguerris. Mais, pour que les citoyens soient aguerris, il faut que les citoyens soient informés et formés ».
Panelistes et participants sont unanimes, les jeunes et les femmes sont sous représentés dans les instances de prise de décision. Pour inverser la tendance, il faut opter pour la démocratie participative en lieu et place de la démocratie représentative le tout couronné par un véritable engagement de ces couches sociales.
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